La cérémonie de clôture de la 2ème édition de la Semaine Nationale du Handicap.

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a présidé ce mercredi, au Palais du Peuple, une cérémonie marquant la fin de la 2ème édition de la Semaine Nationale du Handicap.

Cette cérémonie servit de cadre à l’énoncé du caractère prioritaire que revêt de plus en plus, sous l’impulsion directe du Président de la République, la question de l’handicap dans l’action du Gouvernement djiboutien.

« Je demande au Gouvernement dans son ensemble de veiller à ce que la question de l’handicap ne soit plus introduite dans les décisions par subsidiarité, par surcroît »,

Ismail Omar Guelleh

L’intervention faite par le Chef de l’Etat à la tribune de cet évènement a le mieux relaté « obligations de résultats » que s’impose désormais notre Gouvernement au sujet de cette problématique. « Cette célébration traduit une ambition : celle de rassembler l’ensemble de nos forces vives vers une Djibouti plus inclusive, une Djibouti plus juste, une Djibouti qui ne laisse aucun de ses enfants de côté », a déclaré en substance le Président Guelleh.

« Je demande au Gouvernement dans son ensemble de veiller à ce que la question de l’handicap ne soit plus introduite dans les décisions par subsidiarité, par surcroit », a-t-il donné pour consigne.

Selon les directives remises, notre société doit rapidement cadrer avec les vertus d’une « société où les personnes à besoins spéciaux peuvent trouver toute leur place à l’école, peuvent occuper un emploi dans les entreprises comme dans la Fonction publique. Mais où aussi le cadre de vie doit partout être adapté à leurs besoins. »

L’évènement servit par ailleurs de cadre à l’énoncé des dispositions déjà réalisées au profit des personnes à besoins spéciaux dans notre pays.

A ce propos, il a été révélé qu’un projet visant à instaurer un registre complet de personnes à besoins spéciaux sur l’ensemble du territoire national a été lancé.

On apprit également que l’Agence Nationale des Personnes Handicapées a mis en place des cartes biométriques destinées à identifier et concéder un certain nombre de droits et d’avantages sociaux pour les personnes à besoins spéciaux.