Le Chef de l’Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a présidé ce lundi la cérémonie d’inauguration de la Bibliothèque et des Archives nationales. Il s’agit d’édifices modernes érigés sur des superficies respectives de 5.400 m2 et 6.200 m2 et, comptant chacun de nombreux espaces pour les travaux administratifs, les documentations, les projections, les réunions, les conférences, les expositions…. Réalisés sur un laps de 30 mois, ces infrastructures nouvelles de notre culture obéissent par ailleurs aux rationalismes architecturaux les plus fournis et, relatifs notamment à une prévision d’accessibilité à toutes les gammes de public, y compris les composantes à besoins spéciaux. Ils poussent également le charme à travers leur propension à offrir des formations et des stages d’initiation et de perfectionnement liés aux métiers d’archiviste et de bibliothécaire. Dans une allocution faite à la tribune de cet évènement, le Président de la République a décrit les nouveaux édifices créés au profit de notre culture comme des « instruments privilégiés d’informations, d’éducation et de formation au service de la population ». Ils ont valeur aussi d’illustration de notre « attache à la pratique de la culture et au dynamisme intellectuel poursuivi par notre pays », a-t-il noté avant de mettre en lumière la vocation établie de ces structures à servir de rempart, pour notre société et notre jeunesse, « au fléau du siècle qu’est le repli sur soi ». « La lecture constitue la porte d’entrée la plus appropriée pour initier aux univers de la culture et à celui de la connaissance. Elle permet de s’ouvrir aux mondes. C’est une pratique qui permet également de conditionner toutes les autres », a-t-il dit en ce sens. Le Chef de l’Etat dédia un autre volet central de son intervention au précieux concours que ces nouveaux édifices de culture sont de nature à apporter au « devoir de mémoire qui est au centre même de l’histoire de notre pays ». « Ces archives demeureront des sources intarissables pour les chercheurs et les intellectuels mais constitueront également des niches d’informations et de témoignages pour les différentes générations », a-t-il souligné. C’est pourquoi, il a invité « les administrations publiques et autonomes et autres services à verser leurs archives datant de plus 7 ans aux archives nationales de Djibouti afin de renforcer les capacités de documentation de cette institution ». « Le rôle principal de ces archives étant de relater le passé pour lire le présent et éclairer le futur », la mise à disposition des données d’informations au nouvel département des Archives revête un caractère stratégique et « d’intérêt général pour notre nation », a effectivement fait observer le Chef de l’Etat.