Le Chef de l’Etat a présidé une cérémonie d’adoption des conditions professionnelles et matérielles du corps d’enseignant

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a présidé ce lundi, au Palais du Peuple, une cérémonie d’adoption des conditions professionnelles et matérielles devant régir désormais le métier d’enseignant dans notre pays. Protocole ambitieux, le programme adopté ne fixe pas seulement les règles de compétences et de capacités des enseignants à donner des cours aux élèves. Cette adoption d’axes éthiques et de moyen de travail pour l’enseignant a donc valeur de nouvelle charte intégrée de droits et de devoirs du métier d’enseignant à Djibouti. Il correspond en cela en une proposition de redéfinition de la politique nationale ayant trait au métier d’enseignant. Le cheminement et processus graduel de débats internes qui a disposé à l’adoption de cette charte est gage de sa vocation à refléter les aspirations les plus profondes des enseignants djiboutiens. Il y a effectivement lieu de souligner que cette nouvelle vision politique du métier d’Enseignant à Djibouti est la synthèse des doléances enregistrées auprès du corps enseignant djiboutien dans toute son étendue, à l’échelle de toutes les écoles du pays. Dans une allocution prononcée à la tribune de cet évènement, le Président de la République a souligné le rôle prépondérant du métier d’Enseignant. « L’enseignant a pour tâche merveilleuse et fondamentale de bâtir des générations des bons et honnêtes citoyens », a dit-il en substance. « Il est le Premier pour éveiller l’esprit encore jeune. Le Premier à le préparer au syllabus de la vie. Le Premier à lui confectionner une orientation, un avenir », a-t-il poursuivi. Le Président de la République fit ensuite état de l’importante responsabilité incombant à la société dans la concession des moyens nécessaires au travail et à la vie des enseignants. « C’est une grande tâche de la société que d’aider l’enseignant à maintenir vivant ce sentiment d’appartenir corps et âme à un métier aussi noble », a-t-il déclaré en ce sens avant de l’État au rang d’autres acteurs investis de la responsabilité d’œuvrer à l’épanouissement professionnel et au bien –être matériel des enseignants. « J’exprime ici ma détermination à introduire une nouvelle réforme capable d’appréhender avec justesse la complexité du métier d’enseignant afin de mieux répondre aux besoins multidimensionnels exprimés par les enseignants », a-t-il indiqué à ce sujet. Il a cet effet précisé que la réforme pressentie prendra en compte l’ensemble des problématiques à l’ordre du jour dans le métier de l’enseignant et relatives notamment à la «question du salaire de son recrutement à son départ à la retraite, le facteur de pénibilité, l’environnement de travail, la construction de carrière, la formation continue, la déontologie ainsi que l’éthique professionnelle ».