Le Président de la République en tournée à Tadjourah

Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a dédié ce dimanche une nouvelle édition, la 4 ème et avant dernière, du débat citoyen qu’il a engagé avec ses compatriotes des régions de l’intérieur à la ville de Tadjourah.

Le débat citoyen engagé par le Président de la République avec ses compatriotes des régions de l’intérieur est une initiative personnelle du Chef de l’Etat qui, forme à travers lui le souhait de mieux apprécier, de mieux évaluer la portée de son action politique dans les différents districts du pays.

Il alerte en cela sur la disponibilité du Président Guelleh à se livrer à la notion de réédition des comptes, matrice essentielle de la bonne gouvernance et des pratiques démocratiques les plus vertueuses, les plus exigeantes.

Il alerte également sur l’aptitude à l’humilité et au pragmatisme du Chef de l’Etat sur sa détermination à entériner les recadrages qui s’imposent, à l’issue d’éventuels décalages constatés sur le terrain entre les politiques initiées et les réels besoins de ses compatriotes des différentes régions du pays.

A Tadjourah, le dialogue présidentiel engagé avec la population de cette région s’est déroulé sous le format désormais classique dans lequel se déploient, depuis le début, ces rencontres.

C’est-à-dire que l’essentiel des échanges entre les deux parties est intervenu dans une séance de débat critique et objectif sur les projets déjà engagés au profit de l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens de la région de Tadjourah.

Ce sont des collectifs représentatifs de l’ensemble des populations de cette région qui, au cours de cette audience, ont engagé le débat avec le Chef de l’Etat.

Et comme lors des éditions précédentes, c’est la notion de transparence, de liberté d’esprit et d’expression, de responsabilité citoyenne et de participation à un débat dévolu à la stricte recherche de l’intérêt collectif qui servit de pierre angulaire et de principe cardinal aux interventions.

L’ensemble des projets initiés dans cette région ont tous passé au peigne fin.

Les programmes entérinés dans les secteurs de base, notamment l’éducation et la santé, ont d’abord été évoqués.

Les projets engagés dans la lutte contre la pauvreté, l’exclusion sociale et le chômage, notamment les retombées liées à l’attribution, par l’Etat, de bateaux de pêches aux jeunes de cette région, ont ensuite été abordés.

Toujours dans le social, la portée des efforts consentis en vue du renforcement du logement et de la création, par le biais de subventions publiques, notamment au profit des jeunes diplômés, de petites et moyennes entreprises ont fait l’objet d’un round de discussions.

Quant aux réformes lancées en vue de l’essor économique de cette région, notamment la construction des infrastructures de développement tels que les ports et les routes modernes, elles ont constitué un autre volet important des échanges.

Un autre focus a porté sur les retombées générées par les mesures sponsorisées par l’Etat en faveur du développement touristique, un secteur aux fortes potentialités dans cette région.

Le Président de la République s’est volontiers soumis à l’écoute intégrale des jugements et sentiments de ses compatriotes de la région de Tadjourah sur la portée des réformes initiées sous son leadership à leur profit.

S’il a estimé judicieux l’affectation de nouvelles sages-femmes à certaines localités sous l’effet d’accroissement de leurs populations, notamment à Adailou, il a suggéré que ces dernières soient dans la mesure du possible originaires de la zone où elles seront déployées. « Elles pourraient de ce fait échapper au mal de vivre et à la solitude », a-t-il fait remarquer, avant de décrire « ce procédé comme un gage propice au rendement dans le travail. »

« J’adhère également à la légitimité liée à la création d’une unité de dialyse à Tadjourah », a affirmé le Chef de l’Etat, estimant que « cette ville, la seconde du pays, devait offrir la quasi-totalité des soins et traitements disponibles dans la capitale » De la même façon, le Président Ismail Omar Guelleh, a remis les instructions nécessaires à « la concession de moyens supplémentaire à la localité Weïma, fief agricole ayant haut profil à jouer un rôle de fer de lance dans la quête légitime de notre pays à générer par lui-même les subsides

nécessaires à son autosuffisance alimentaire » Quant aux requêtes formulées dans le sens de la poursuite des efforts liés à la création d’emplois et des petites

et moyennes entreprises, le Chef de l’Etat s’est personnellement engagé à apporter une amélioration significative dans un proche avenir.

« Je prendrai les dispositions nécessaires afin que les sociétés chinoises qui opèrent dans la localité du Lac Assal participent, par le biais d’une plus grande souscription à la notion de sous-traitance, à la création d’emplois et de petites et moyennes entreprises », a promis le Président de la République, assurant que « l’Etat ne renoncera pas pour autant à la poursuite de ses nombreux programmes dédiés au profit de l’entreprenariat des jeunes et de la création d’emplois au profit de cette catégorie particulière de la population de la région de Tadjourah ».

A l’instar des visites qu’il a précédemment effectuées dans les autres Chefs-lieux de régions, le déplacement du Président Guelleh à Tadjourah s’est soldé par une réunion avec les notables de ce district.

Composante investie de l’autorité traditionnelle, religieuse et morale, les notables de la région de Tadjourah ont mis à profit leur audience avec le Chef de l’Etat pour le briefer sur les situations générales qui prévalent dans les localités respectives.

S’ils ont réitéré au Président de la République « leur détermination à rester des partenaires immuables et des serviteurs effrénés au profit de la préservation des acquis phares de notre nation, dont l’unité et la cohésion nationale », ils n’ont pas manqué d’apporter leur « bénédiction et baraka au Chef de l’Etat pour sa mobilisation permanente et ses efforts sans cesse renouvelés en faveur du maintien de notre pays dans le giron de la paix sociale et de la stabilité dans une région marquée en permanence par des conflits à répétition. »